L’ambassade des États-Unis en Israël a finalement accordé un visa au chanteur israélien populaire, Amir Benayoun, qui doit se produire au concert des Nations Unies à l’occasion de la journée de commémoration de l’Holocauste, au siège de l’organisation à New York.
Alors que les deux autres chanteurs Miri Mesika et David D’Or, qui devaient se produire avec Benayoun, ont reçu leur visa sans délai, l’ambassade américaine en Israël avait initialement refusé de délivrer un visa à ce dernier.
Alors que l’ambassade des Etats-Unis en Israël a expliqué le refus du visa de Benayoun par le fait que le chanteur n’a pas réussi à convaincre le consul américain de son intention de retourner dans son pays après le concert, les organisateurs du voyage à New York ont insisté sur le fait que le raisonnement du consulat concernant le refus du visa est absurde, étant donné que Benayoun a un programme complet de représentations prévues en février et en mars en Israël.
D’autre part, Amir Benayoun lui-même a affirmé qu’il « a un lien fort avec son pays, ce qui garantit son retour en Israël après une courte visite aux États-Unis ».
Cependant, les autorités américaines ont décidé de revenir sur leur décision, accordant ainsi un visa à Benayoun, le 25 janvier.
Les médias ont précédemment rapporté que la raison réelle du refus de visa de Benayoun pourrait être le fait que Benayoun est un homme de droite très franc. Pendant la présidence d’Obama, il avait écrit et interprété en 2015 une chanson sur un corbeau « corrompu et cruel » qu’il avait nommé Obama et auquel il souhaitait une mort rapide. Il ne fait aucun doute que certains fonctionnaires du département d’État américain, dont beaucoup travaillent à l’ambassade de Tel-Aviv, n’apprécient pas que Benayoun insulte leur ancien président bien-aimé.
La délivrance du visa pour Benayoun intervient après de nombreuses tentatives des responsables diplomatiques israéliens d’obtenir l’autorisation des autorités américaines pour que Benayoun puisse se produire lors du concert de l’ONU à l’occasion de la Journée de commémoration de l’Holocauste, au siège de l’ONU à New York.
Les trois chanteurs interpréteront une chanson intitulée « The Last One » en hébreu, anglais et arabe, que Benayoun a composée et coécrite avec le stratège politique Moshe Klughaft en 2014.