Le ministère américain de la sécurité intérieure a finalisé une proposition de règlement visant à mettre fin au programme H-4 EAD, qui donne le droit de travailler aux détenteurs de visas H-4. Un avis sur la proposition a été publié par l’Office of Management and Budget, qui suggère le retrait de certains titulaires de visas H-4 de son règlement en tant qu’étrangers éligibles à l’emploi.
« Le 25 février 2015, le DHS a publié une règle finale étendant l’éligibilité à l’autorisation d’emploi à certains conjoints dépendants H-4 de non-immigrants H-1B qui cherchent à obtenir le statut de résident permanent légal (LPR) basé sur l’emploi. Le DHS publie cet avis de proposition de règlement pour modifier ce règlement final de 2015. Le DHS propose de supprimer de sa réglementation certains conjoints H-4 de non-immigrants H-1B en tant que catégorie d’étrangers éligibles à l’autorisation d’emploi », peut-on lire dans l’avis.
Le DHS estime que les travailleurs américains bénéficieraient de cette règle en ayant une meilleure chance d’obtenir des emplois que les employés H-4 occupent actuellement.
L’OMB peut maintenant prendre de quelques jours à 90 jours pour examiner la règle. Une fois l’examen terminé, la règle sera publiée et soumise aux commentaires du public.
Le visa H-4 est délivré par les services américains de citoyenneté et d’immigration (USCIS) aux membres de la famille immédiate. Le visa H-4 est délivré par les services américains de citoyenneté et d’immigration (USCIS) aux membres de la famille immédiate des travailleurs H-1B. Avant 2015, les titulaires d’un visa H-4 n’étaient pas autorisés à travailler, mais les règles ont changé sous la présidence Obama, avec l’introduction du programme H-4 EAD.
Contrairement au visa H-1B, le statut H-4 n’est pas limité à un employeur spécifique et l’employeur n’a pas besoin d’obtenir l’approbation du ministère du travail.
Selon une étude réalisée par Christopher J.L. Cunningham, de l’université du Tennessee à Chattanooga, et Pooja B. Vijaykumar, de la Kemmy Business School de l’université de Limerick, quelque 100 000 titulaires de visas H-4 se retrouveront sans emploi à la suite de cette mesure. La plupart des personnes qui vivent et travaillent aux États-Unis avec ce visa sont des Indiens-Américains et des femmes.