L’Australie ne rouvrira pas ses frontières de sitôt, le médecin en chef Paul Kelly ayant souligné que les frontières internationales « seront l’une des dernières choses à changer« même lorsque le vaccin contre le coronavirus sera généralisé à l’ensemble du pays.
M. Kelly a déclaré qu’alors que les pays tentent de mettre un terme à la propagation de la pandémie de COVID-19, les personnes arrivant de pays étrangers seraient « la source de nouveaux cas », rapporte Alheejra.com.
Le médecin en chef australien a souligné que l’Australie ne reviendrait pas à la situation antérieure à la pandémie, même avec la mise en place des vaccins. Il a souligné que le pays était dans une position enviable par rapport à d’autres pays dans le monde.
« Malheureusement, je pense que les changements aux frontières internationales seront probablement l’une des dernières choses à changer, plutôt que la première. a souligné M. Kelly.
Le professeur Kelly a insisté sur le fait que le déploiement des vaccins est crucial pour toute réouverture future, mentionnant que certaines données ont montré une réduction des hospitalisations dans certains pays comme Israël.
Le Premier ministre australien, Scott Morrison, a déclaré précédemment que les décisions relatives aux frontières internationales continueraient d’être prises en tenant compte de l’avis d’experts médicaux.
« Nous verrons comment les choses se dérouleront au cours de l’année ». a-t-il précisé.
L’Australie a enregistré 28 740 cas d’infection par COVID-19 et 909 personnes sont décédées, selon les statistiques de Worldometers.
Actuellement, les frontières du pays sont fermées à tous les voyageurs étrangers, dans le cadre des efforts déployés par le pays pour enrayer la propagation du COVID-19. Seuls les citoyens et les résidents permanents d’Australie sont autorisés à entrer dans le pays dans le cadre des restrictions actuelles.
Interrogé sur la possibilité pour l’Australie de conclure davantage d’accords d’exemption de quarantaine avec d’autres pays du monde, le médecin en chef a déclaré que le système de « zone verte » appliqué avec la Nouvelle-Zélande avait été couronné de succès. Il considère qu’il s’agit d’un excellent modèle sur lequel travailler.
« Des dizaines de milliers de personnes ont traversé le fossé au cours des derniers mois et il n’y a pas eu un seul cas. Nous avons effectué des évaluations de risques similaires pour de nombreuses îles du Pacifique. Nous n’avons pas trouvé d’autre pays de la zone verte à ce stade, mais certains présentent un risque très faible, ce qui entre en ligne de compte dans les discussions ». a-t-il souligné.
Le professeur Paul Kelly s’est félicité que les autorités néo-zélandaises envisagent d’autoriser les Australiens à voyager sans quarantaine.