La couleur des passeports pourrait n’être qu’une des nombreuses incertitudes pour les Britanniques dans un monde post-Brexit.
En décembre dernier, le gouvernement britannique a annoncé qu’après avoir quitté l’Union européenne, la Grande-Bretagne reviendrait aux passeports de couleur bleue que le pays avait l’habitude de délivrer aux Britanniques entre 1920 et 1988.
Le Premier ministre britannique Theresa May a notamment écrit sur Twitter que « le passeport bleu est une expression de notre indépendance et de notre souveraineté ».
« Le passeport britannique est une expression de notre indépendance et de notre souveraineté – symbolisant notre citoyenneté d’une grande nation fière. C’est pourquoi nous avons annoncé que l’emblématique #passeportbleu reviendra après notre départ de l’Union européenne en 2019 », a écrit la Première ministre Theresa May sur Twitter. Twitter.
Sans surprise, cette initiative a été fortement soutenue par Nigel Farage, ancien chef du Parti de l’indépendance du Royaume-Uni (droite) et l’un des principaux partisans du Brexit.
« Le retour aux passeports britanniques signifie que nous redevenons un pays à part entière. Nous retrouvons notre individualité et notre identité nationale », a-t-il déclaré sur Twitter.
Le nouveau passeport devrait être mis en service en 2019, une fois que la Grande-Bretagne aura quitté l’UE. Sa refonte et sa production coûteront la somme considérable de 490 millions de livres sterling, car il est également censé être l’un des documents de voyage les plus sûrs au monde, grâce à de nouvelles mesures de sécurité contre la fraude et la falsification.
Depuis 1988, les voyageurs britanniques reçoivent le passeport bordeaux de l’UE, après que l’Union européenne se soit mise d’accord sur un format de passeport similaire pour les pays membres. Ce changement avait suscité des cris d’indignation à l’époque.
Le nouveau document sera délivré en bleu à partir d’octobre 2019.
Le format actuel du passeport de l’UE contient des caractéristiques communes sur lesquelles les États membres se sont mis d’accord dans des résolutions non contraignantes, telles que le format du papier, la couverture de couleur bordeaux, une police de caractères similaire pour le nom et l’utilisation des mots « Union européenne » dans la langue officielle du pays sur la couverture.